L’armée Française en 1914
» Quand on s’intéresse aux fortifications, on y voit ce qu’il en reste aujourd’hui : le bâtiment. C’est souvent l’architecture et le mystère de ces constructions qui suscitent l’intérêt. Peu de personnes imaginent d’emblée que la fortification, particulièrement Séré de Rivières, n’est en fait que le support de l’artillerie. Elle justifie la construction du fort, elle en détermine son importance et en délimite les contours par les objectifs à battre. Très tôt, on s’intéresse à l’artillerie …
L’artillerie est protégée d’une façon passive par les infrastructures construite par le génie : les abris de rempart, les massifs de terre, parados et autres, mais également les fossés défendus par les caponnières. Très tôt également, on ouvre les cours du génie.
Enfin, c’est l’infanterie qui va être le lien de l’ensemble et qui va non seulement assurer la défense rapprochée des pièces d’artillerie, mais surtout toute la logistique de soutien indispensable au bon fonctionnement de l’ensemble. Au delà du fort, c’est toute la place forte qui montre une diversité d’unités et d’hommes pour lesquels peu d’entre nous en recherche les liens. Pourtant, au même titre que le fort est un maillon de la chaine de fortification, l’unité est un élément de l’armée française. Et les unités de forteresses figurent aussi dans le gigantesque organigramme. Il était important de situer la fortification dans l’organisation de l’armée française de 1914, c’est même par là qu’il aurait fallu commencer …
Nous aurions pu ouvrir un énième site sur l’histoire militaire, mais il est essentiel de conserver ce lien avec les forteresses et de ne pas multiplier les sites. Il fallait un site global, une vue nouvelle de la question, bref ce site répond à ces objectifs. Le travail présenté est le fruit de longs mois de recherche. Toute remarque sera la bienvenue. »
BERGER Régis
Partie en construction